Un éditorial du «Washington Post» publié vendredi fait l’apologie du gouvernement de Justin Trudeau pour son plan d’accueil de 25 000 réfugiés syriens au Canada.
Le quotidien de la capitale américaine salue notamment la décision d’Ottawa de repousser de deux mois l’échéancier qu’il s’était fixé pour l’arrivée de l’ensemble des réfugiés.
«C’est un petit rajustement pour une réponse généreuse», écrit le «Washington Post», à la crise des migrants syriens qui fuient la guerre civile dans leur pays.
Du même élan, le journal condamne la «xénophobie insensée» récemment exprimée par des politiciens américains.
À la suite des attentats meurtriers de Paris, des gouverneurs ont écrit au président Barack Obama pour lui demander de suspendre la réinstallation aux États-Unis de réfugiés syriens, précise le journal, tout en ajoutant que le gouverneur du Michigan a appliqué les freins dans le processus d’accueil de réfugiés dans son État.
Le «Washington Post» signale que les libéraux de Justin Trudeau ont présenté le plan «le plus ambitieux» parmi les partis politiques fédéraux durant la récente campagne électorale canadienne.