La Ville de Montréal doit lancer mardi matin une ligne 1-800 dédiée à l’aide aux réfugiés syriens, de quoi susciter certaines interrogations pour les organismes.
«Il y a déjà beaucoup d’organismes qui ont récolté l’information sur les dons et les bénévoles, la question est de savoir comment centraliser toutes ces informations pour éviter le dédoublement et surtout répondre aux besoins», fait valoir Paul Clark, directeur d’Action Réfugiés Montréal, qui rappelle que près de 1000 Syriens sont déjà arrivés.
À la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, qui centralise les offres de dons depuis plusieurs semaines, on remet en question la pertinence d’une telle ligne puisqu’on remarque un ralentissement de l’élan de générosité.
Éviter un débordement
Au Centre de référence du Grand Montréal, on se réjouit plutôt de la création du service qui permettra d’organiser davantage l’aide aux réfugiés. «Les gens sont très généreux, si ces demandes ne sont pas bien redirigées, il risque d’avoir un débordement dans les organismes», ajoute Pierrette Gagné, directrice générale.
La Ville de Montréal n’a pas souhaité commenter.