Les réfugiés syriens qui arriveront à partir de cette semaine passeront par l’ancien hôpital Royal Victoria pour y subir une évaluation physique et mentale dans les 72 h suivant leur arrivée.
Des panneaux en arménien et en arabe ont fait leur apparition dans les corridors de l’urgence de l’ancien hôpital Royal Victoria qui accueillera les réfugiés dans les prochains jours.
«Nous sommes prêts et d’ailleurs les rendez-vous des réfugiés qui arriveront cette semaine ont déjà été pris», a affirmé Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux.
Plus de 130 infirmières et intervenants psychosociaux se relayeront pour assurer les visites médicales, estimées à deux heures environ par individu.
Si le ministère dit avoir lancé un appel à tous pour fournir une banque de 400 interprètes à l’échelle provinciale, les 13 cliniques d’évaluation mises en place dans les villes d’accueil, dont l’ancien hôpital Royal Victoria pour Montréal, ne nécessiteront pas l’embauche de ressources médicales supplémentaires.
«Ce sont des professionnels déjà dans le réseau, c’est juste qu’ils seront mobilisés de façon différente», a précisé M. Barrette, puisque les réfugiés qui seront pris en charge «font partie de notre contingent et ce coût a déjà été budgété».
La santé pour tous
Si l’évaluation de la santé physique et mentale des réfugiés est déterminante pour leur intégration, selon Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique, elle l’est aussi pour le bien commun.
«En protégeant la santé des réfugiés, on protège aussi celle de l’ensemble des Québécois, car ce qui sera fait ici, c’est aussi pour s’assurer que la population ne soit pas mise en contact avec des personnes qui pourraient potentiellement être malades», a-t-elle ajouté.