Préoccupés par l’intégration d’une famille de réfugiés syriens qu’ils ont parrainés, des citoyens du pittoresque village de Wakefield, en Outaouais, ont organisé un cours pour permettre aux résidents d’apprendre quelques rudiments d’arabe.
Près de 40 personnes, dont des enfants, se sont donc présentées cette semaine pour un premier cours donné dans un café de l’endroit, a rapporté le «Ottawa Citizen».
La famille syrienne formée des parents et de quatre enfants âgés de 3 et 18 ans arrivera on ne sait trop quand du Liban. Leurs parrains, qui ont recueilli environ 30 000 $, projettent déjà d’en accueillir une deuxième.
Erin Krekoski, un des coordonnateurs du groupe Wakefield pour les réfugiés, est conscient que la famille syrienne pourrait éventuellement choisir de déménager et de s’installer à Ottawa, située à 45 minutes, ou dans une autre ville.
La plupart des Syriens s’établiront dans les grands centres, là où on retrouve des services et des citoyens qui parlent arabe, mais il existe aussi des groupes de parrainage dans de petites collectivités du pays, comme Wakefield.
On ne sait d’ailleurs pas si la famille syrienne qu’on s’apprête à accueillir vivait dans un village ou dans une ville.
«Nous ne savons pas ce qu’ils vont vouloir faire, ce dont ils ont besoin, et quel genre de vie ils veulent mener, a déclaré au «Ottawa Citizen» M. Krekoski. Nous allons faire de notre mieux et leur offrir ce qu’il y a de mieux dans cette communauté où nous vivons. Si ça fonctionne pour eux, parfait, ils vont rester et nous allons les accueillir dans la communauté. S’ils décident qu'ils veulent aller ailleurs, qu’ils le fassent, et ce sera quand même un succès à 100 %».