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Des effets spéciaux de Star Wars conçus au Québec

Il y a un peu du Québec derrière les images du film Star Wars. Une firme des Laurentides, Hybride, a travaillé sur les effets visuels du film. Et ce n'est pas un hasard. Cette industrie connait une croissance spectaculaire.

Les chiffres sont astronomiques! Une étude commandée par l'industrie des effets visuels démontre une croissance annuelle de 27% au Québec.

Un secteur qui a triplé ses activités au cours cinq dernières années grâce, entre autres, aux avantages fiscaux offerts par  Québec comme le rappelle  Benoit Touchette, directeur du studio VFX chez Mels.

«Plusieurs compagnies internationales sont venues s’installer à Montréal qui ont attiré des projets et des ressources. Il y avait en plus une solide base de compagnies québécoises qui existaient déjà comme Hybride, Rodeo et Mels.»

En 1999, seulement 16% des films à succès utilisaient des effets spéciaux. En 2014 c'était 63%.

«Quand on parle des effets spéciaux, précise monsieur Touchette, on pense à des films de science-fiction comme Stars Wars ou Star Treck où les effets spéciaux sont évidents avec les vaisseaux spatiaux et les créatures. Mais il y a des effets visuels dans tous les films, étrangers comme québécois; des modifications de décors des arrières plans, les cieux. Parfois, il faut aussi effacer des erreurs ou des anachronismes pour les films d’époque.»

Mels, déjà bien positionné au pays, développe maintenant le marché international. On peut notamment voir son travail avec Versailles, une série prestigieuse européenne de Canal +, dans le dernier clip d'Adèle et au aussi dans Race, une biographie du coureur Jesse Owen à l'affiche en févier prochain.

«Ça peut prendre plusieurs mois pour faire ce travail. Si on a un stade à construire avec une foule, il faut le stade, la texture, l’éclairage placé dans le bon angle et rajouter la foule. Ça prend plusieurs semaines avec plusieurs personnes.»

Au total, 2200 personnes travaillent actuellement au Québec dans l’industrie des effets spéciaux. Le marché de l’emploi explose et les entreprises peinent à combler les postes, signale M. Touchette.

«On a beaucoup de difficulté à recruter même s’il y a des écoles de formations ici, à Montréal, et ailleurs au Canada. Le grand défi de toutes les boîtes c’est de répondre à la demande en recrutement.»

La moyenne d’âge des gens qui travaillent dans l’industrie tourne autour de 28 ans  avec un salaire moyen de 65 000$.

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