Si Céline Dion a atteint les plus hautes sphères de la célébrité mondiale, c’est en grande partie grâce à René Angélil, un imprésario rusé et un négociateur hors pair.
Voici les cinq plus importantes ententes qu’a conclues le célèbre gérant.
- Le spectacle en résidence «A New Day...» à Las Vegas
Lorsque René Angélil a annoncé au début des années 2000 que Céline s’installerait de façon permanente à Las Vegas pour une série de spectacles, bien des sceptiques ont estimé que cela briserait sa carrière. Avec le recul, on peut dire que c’est sans doute la plus grande réalisation de l’imprésario, qui était d’ailleurs un grand admirateur d’Elvis Presley, un habitué des salles de spectacle de la ville.
C’est grâce à René Angélil et à son flair que Las Vegas a pu être relancé, notamment avec le spectacle en résidence «A New Day...». La salle de spectacle du Colosseum du Caesars Palace a été conçue spécialement pour Céline. Cette salle de 4148 places a accueilli le spectacle «A New Day...», de 2003 à 2007, puis «Celine», dès 2011.
- Tournée mondiale «Taking Chances»
De 2008 à 2009, les Dion-Angélil ont visité plus de 93 villes dans 25 pays et sur cinq continents dans le cadre de la tournée mondiale «Taking Chances». De Johannesburg - où Céline et René-Charles ont eu le plaisir de rencontrer Nelson Mandela - à Paris, en passant par
Tokyo et Sydney : la petite famille a sillonné la planète pour aller à la rencontre des admirateurs de Céline.
Les recettes de cette tournée ont avoisiné les 279 millions $.
- Céline sur les Plaines
Le spectacle de Céline Dion sur les plaines d’Abraham de Québec, le 22 août 2008, a marqué l’histoire culturelle du Québec. Dans sa biographie «René Angélil - le maître du jeu», Georges-Hébert Germain parle même de cette soirée comme «de l’un des événements les plus percutants que René Angélil a organisés».
Plus de 250 000 spectateurs ont assisté au tour de chant de la petite fille de Charlemagne sur les Plaines, dans le cadre des fêtes du 400e anniversaire de Québec. Et pour René, c’était l’occasion ce soir-là de clore un important chapitre de sa vie en réunissant sur scène sa femme et chanteuse ainsi que celle qui a déjà été sa protégée, Ginette Reno. Les deux divas ont entonné ensemble «Un peu plus haut, un peu plus loin» de Jean-Pierre Ferland.
- «Incognito»
L’album «Incognito» a marqué un tournant, d’abord dans la carrière de Céline, mais aussi dans celle de René Angélil. Lancé en 1987, ce neuvième opus de la chanteuse marque non seulement le changement d’image de Céline, mais aussi l’essor de sa carrière internationale. Il est aussi le premier album signé avec la maison de disque CBS à sortir en différentes versions, dans différents pays.
Une douce revanche sur le destin pour l’imprésario, qui avait essuyé un cuisant revers avec cette maison de disque à l’époque où il s’occupait de la carrière de René Simard avec Guy Cloutier.
Écrites par Eddy Marnay et Luc Plamondon, les chansons qui figurent sur l’album sont toutes en français et témoignent d’un véritable virage pop pour Céline. L'album s'est vendu à 200 000 exemplaires au Canada et à plus de 500 000 dans le monde.
- Mettre tous ses jetons sur Céline Dion
Tel un joueur flairant la chance, René Angélil a misé tous ses jetons sur la jeune Céline Dion, un soir d’hiver 1981. En prenant les rênes de la carrière de la jeune fille de 12 ans, il a posé le premier jalon d’une grande aventure musicale.
«Je me donne cinq ans pour faire de votre fille une star», avait-il promis à Thérèse (Maman) Dion, allant même jusqu’à hypothéquer sa maison pour enregistrer le premier album de sa nouvelle protégée, «La voix du Bon Dieu». Menée par Angélil, la carrière de Céline a connu une ascension fulgurante, d’abord au Québec, puis dans le reste du Canada et en France. La suite fait maintenant partie de l’histoire.
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