La ville de Sherbrooke a accueilli 25 réfugiés syriens parrainés par l'Église syriaque orthodoxe Saint-Éphrem au cours de la période des fêtes.
Une autre famille de quatre personnes pourrait arriver mardi, mais le Service d'aide aux Néo-Canadiens de Sherbrooke ne sait toujours pas à quel moment il accueillera les réfugiés qui seront pris en charge par l'État.
«Notre structure d'accueil est prête et bien rodée. Nous serons avisés dans un délai de 24 à 48 heures de l'arrivée des vols», a confirmé la directrice générale de l'organisme, Mercedes Orellana.
Que les réfugiés soient parrainés ou pris en charge par l'État, l'organisme travaillera à faciliter leur intégration dans la région. «Le travail ne fait que commencer lorsqu'ils sont installés. Nous allons nous assurer qu'ils ont complété les démarches pour obtenir un numéro d'assurance maladie, un numéro d'assurance sociale. Nous les inviterons à nos séances de groupe pour leur expliquer comment fonctionnent le système d'éducation et l'impôt.»
À pied ou en autobus, ils seront invités à découvrir la ville. «Nous leur indiquerons où se donnent les cours de français et où se trouvent les écoles, les commerces», a expliqué la directrice.
Pendant ce temps, la fédération des communautés culturelles de l'Estrie poursuit sa mobilisation. Douze appartements ont déjà été meublés. «Cela me réchauffe le coeur et c'est encourageant de voir la participation des gens», a indiqué Edwin Moreno, président de la FCCE.
Un premier classement des nombreux dons reçus a permis d'y voir plus clair. Un deuxième blitz aura lieu le 10 janvier entre 10 h et 16 h aux locaux de la rue King Ouest à Sherbrooke.
«Nous n'avons plus besoin de vêtements, mais il nous faut des meubles et des électroménagers», a précisé M. Moreno.
«Nous avons reçu quelques paires de patins. Ce sera intéressant pour les enfants. Et qui sait, parmi ces réfugiés, on retrouvera peut-être un jour un champion de la LNH!» a-t-il dit.