L’Association Internationale des Machinistes et des Travailleurs de l’Aérospatiale (AIMTA) est «déçue» qu’Air Canada a déposé une demande d’autorisation d’appel devant la Cour suprême du Canada en lien avec un jugement concernant des centres d’entretien et révision d’avions.
Cette décision, rendue en novembre par la Cour d’appel du Québec, exige que le transporteur maintienne les centres à Montréal, Winnipeg et Mississauga.
«C’est décevant de voir Air Canada mener cette bataille contre les ex-travailleurs d’AVEOS et contre la loi sur la participation publique au capital d’Air Canada (LPPACAC). Le transporteur fait tout en son pouvoir pour se sauver de ses responsabilités», a indiqué par communiqué David Chartrand, coordonnateur pour l’Association Internationale des Machinistes et des Travailleurs de l’Aérospatiale (AIMTA) et vice-président à la FTQ.
Par cette démarche, Air Canada «tente de se donner la possibilité de plaider sa propre turpitude et de rendre le rapatriement des emplois le plus complexe possible», a-t-il déclaré.
Ce dossier est en lien avec la fermeture d’AVEOS en 2012, qui s’occupait de la maintenance des appareils du transporteur. Environ 2700 personnes avaient perdu leur emploi dont 1800 à Montréal.