Le legs artistique de René Angélil lui confère un statut de véritable défricheur du marché international, estime le président et chef de la direction du Cirque du Soleil, Daniel Lamarre.
«Il a fait rayonner le Québec partout sur la planète et de façon exceptionnelle. Je le connaissais très bien et je suis très ému, très touché, pour ne pas dire atterré», a confié M. Lamarre à l’Agence QMI.
Soulignant ses capacités de grand négociateur, il a insisté sur la classe avec laquelle il menait ses affaires.
«On se rencontrait à Las Vegas et j’avais négocié avec lui, à l’époque, le grand spectacle de l’an 2000 au Centre Bell, a enchaîné Daniel Lamarre. Je pense sincèrement que le Québec vient de perdre le plus grand impresario du show-business mondial.»
Au-delà des contrats, René Angélil a aussi ouvert toutes grandes les portes d’une scène jusque-là à peine entrevue, avant lui.
«Il l’a démontré avec Céline et laisse l'espoir à tous les artistes québécois qu’ils ont une chance sur la scène internationale, a soutenu le président du Cirque. On voit de plus en plus d’artistes percer et on doit cet espoir à son talent, à sa détermination et à son rêve. Il rêvait toujours de plus grand et de plus haut.»