Le commentateur sportif Rodger Brulotte, qui a partagé cinquante années d’amitié avec René Angélil, a parlé d’un homme d’une sincérité et d’une disponibilité exceptionnelle, à la suite de son décès.
De l’époque des Baronets aux parties de baseball et de hockey, Rodger Brulotte a été un témoin privilégié des hauts et des bas de la carrière de René Angélil.
C’est le souvenir d’un «homme toujours prêt à aider les autres» que conserve Rodger Brulotte. «Il s’assurait toujours que ses amis et sa famille allaient bien»,a-t-il souligné.
Un homme sincère, mais aussi visionnaire, une qualité que tous lui reconnaissent sans hésitation.
«Je me souviens de la première fois que j’ai entendu chanter Céline à l’émission de Michel Jasmin, a-t-il raconté. René m’avait demandé ce que je pensais d’elle. Je lui ai dit que je la trouvais bonne. Lui, il m’a dit qu’un jour, elle serait la meilleure au monde. Je m’en souviendrai toujours.»
Céline Dion a par la suite chanté les hymnes nationaux aux matchs des Expos. «C’est dans les séries de 1981 que j’ai compris à quel point René était visionnaire», a-t-il noté.
M. Brulotte avait vu pour une dernière fois son ami au club de golf Le Mirage, il y a un an et demi. René Angélil avait depuis proposé à son ami d’écrire un mot dans son livre récemment publié, une demande que Rodger Brulotte avait refusée, sentant qu’il profiterait d’un ami malade.
Une autre preuve qu’il était toujours prêt à aider le monde, de noter note M. Brulotte.
«C’est une nouvelle qui fait mal, je perds un grand ami.»
