Près d’un Québécois sur quatre a cotisé à un régime enregistré d'épargne-retraite (REER), selon les plus récentes données de Statistique Canada.
D’après les statistiques de l’agence fédérale, environ 1,5 million de personnes, soit 24,8 % des contribuables, ont cotisé à un REER au Québec en 2013. Il s’agit d’une augmentation de 5,3 % par rapport à 2012.
Par ailleurs, la cotisation médiane des Québécois était de 2 650 $. Cela signifie que la moitié des cotisants à un REER ont déclaré une somme supérieure à 2 650 $ et l'autre moitié, une somme inférieure à 2 650 $.
Au Canada, la cotisation médiane s'est établie à 3 000 $ en 2013, en hausse de 2,4 % comparativement à 2012.
En 2013, près de 6 millions de déclarants canadiens ont contribué à un REER et les cotisations se sont établies à 37,4 milliards $, en hausse de 4,8 % par rapport à 2012. Au Québec, la contribution totale s’élevait à 899 millions $.
Les actifs accumulés dans ces régimes enregistrés s’élèvent à 959 milliards $ dans l’ensemble du pays.
Fait intéressant, les droits de cotisation REER inutilisés s’élèvent à 885 milliards $. Les droits de cotisations correspondent au montant annuel qu’un contribuable peut verser à un REER et qui peut être déduit dans sa déclaration de revenu.
Pourquoi investir dans le REER ?
Soixante-deux pour cent des travailleurs canadiens ne bénéficient pas d’un régime de pension d’employeur. Le REER est donc une option pour se ramasser à bon compte de l’épargne-retraite et ne pas dépendre entièrement des régimes sociaux gouvernementaux.
Au Québec, la somme maximale que peut obtenir un retraité des régimes sociaux est de 22 684 $, en combinant la sécurité de vieillesse (6 849 $), la prestation de la Régie des rentes du Québec ou du Régime de pension du Canada (13 100 $) et un supplément de revenu garanti (2 728 $).