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Procès d’Idelson Guerrier: deux autres meurtres évités de justesse?

Deux autres meurtres ont été évités de justesse grâce à la vigilance de deux préposés aux bénéficiaires, a-t-on appris, lundi, au procès d'Idelson Guerrier, ce jeune patient de l’hôpital Notre-Dame accusé d’avoir tué deux patients en juin 2012.

Un des deux préposés aux bénéficiaires a raconté avoir entendu des cris provenant de la chambre d’une patiente blessée par l’accusé en 2012.

Idelson Guerrier était sur le lit de la patiente, les mains près du cou de la femme, comme s’il allait l’étouffer, a témoigné le préposé.

Un autre préposé aux bénéficiaires est venu relater un événement qui s’est aussi produit en juin 2012, peu avant la mort des deux patients. Idelson Guerrier était rentré dans la chambre d’un autre patient. Le préposé avait suivi le jeune homme qui tenait une serviette tendue dans ses mains. Interpelé par l’employé, Guerrier avait alors dit s’être trompé de chambre.

L’intervention de l’employé a probablement permis d’éviter la mort de cet autre patient, selon la Poursuite.

Les deux présumées victimes de Guerrier, Gaétan Sénécal et Claude Courtemanche, 69 et 77 ans, ont été tués par strangulation à l’aide d’une serviette, selon la Poursuite.

Les deux patients avaient été retrouvés morts dans leur chambre en l’espace d’une semaine, quelques jours après l’admission d'Idelson Guerrier dans l’aile psychiatrique de l’hôpital.

Idelson Guerrier fait face à six accusations, deux de meurtres prémédités, deux de tentatives de meurtre et deux d’agressions armées.

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