Des maires de la Mauricie prennent leur distance de leurs 80 homologues de la région de Montréal,dont Denis Coderre, qui s'opposent, dans sa forme actuelle, au projet d'oléoduc de TransCanada Énergie Est.
Le maire de Louiseville ne peut prendre position dans un sens ou dans l'autre puisque l'oléoduc, dit-il, n'est pas un projet de juridiction municipale.
«C'est un projet fédéral surveillé par le Québec, a dit Yvon Deshaies. Moi, je fais confiance à ces gens-là. Vous savez, nous payons des gens hauts gradés pour surveiller ça. S'ils ne font pas leur job, on les mettra dehors!»
Le maire de Trois-Rivières Yves Lévesque est aussi virulent: «Il y a des institutions pour sécuriser les gens et j'ai confiance en ces institutions. Donc si le pipeline passe à travers tous les critères et toutes les obligations, pourquoi serais-je contre?»
Le maire de Trois-Rivières déplore qu'il soit de plus en plus difficile sinon impossible au Québec de réaliser un développement économique en raison des murs d'opposition se dressent.
«C’est ça le problème. On veut développer l'économie, on veut maintenir nos services de qualité, mais on est contre tous les projets économiques. Arrêtez!» a-t-il lancé.
Son collègue de Louiseville pointe les mouvements environnementalistes. «Les gens verts je n'ai rien contre. Toutefois si c'était ces gens qui gouvernaient nous n'aurions ni avion, ni auto. On en serait encore au train à vapeur», a-t-il dit.
L'éventuel oléoduc de TransCanada franchira la Mauricie en faisant une incursion dans les limites de Trois-Rivières. Avec ses homologues de la région de Montréal, le maire Coderre a officiellement pris position contre l'oléoduc jugeant «qu'il comporte trop de risques et pas suffisamment de retombées économiques».
