Le tapis rouge du Cinéma Cineplex Odeon Quartier Latin à Montréal a été déroulé pour l’équipe du film d’animation «Le Petit Prince», qui avait droit mercredi soir à sa première canadienne.
Cette coproduction franco-québécoise réalisée par l’Américain Mark Osborne («Kung Fu Panda») prendra l’affiche ce vendredi au Québec, une primeur nord-américaine qui n’est pas sans rappeler la stratégie qui avait été déployée avec succès pour «Les aventures de Tintin», en 2011.
«Le Petit Prince» est nommé pour le César du meilleur film d’animation en vue de la cérémonie du 26 février prochain en France. Basé sur l’œuvre de 1943 d’Antoine de Saint-Exupéry, il met en vedette les voix de Florence Foresti, André Dussollier, Marion Cotillard, Vincent Cassel et Guillaume Gallienne. En anglais, le réalisateur a plutôt fait appel à Jeff Bridges, Rachel McAdams, Marion Cotillard, James Franco, Benicio Del Toro, Paul Rudd et Riley Osborne.
Le talent montréalais
L’équipe des studios montréalais Mikros a planché sur ce film en signant l’animation, qui combine stop-motion et 3D. On précise que l’animation 3D (CGI) est utilisée pour le monde réel en animation, alors que le stop-motion est mis de l’avant pour les séquences inspirées de l’univers du «Petit Prince».
«Je suis très heureux que “Le Petit Prince” soit présenté en primeur aux cinéphiles du Québec, petits et grands, avant le reste de l’Amérique du Nord. “Le Petit Prince” a une résonnance particulière ici et le marché du cinéma d’animation est en plein essor. Il suffit de voir les chiffres de “La guerre des tuques 3D”, qui dépasse les 3,6 millions $ au box-office, pour s’en convaincre. De plus, une bonne portion des travaux d'animation de ce film ont été faits ici même à Montréal par des talents québécois», a dit Patrick Roy, président des Films Séville.