Le Québec est la province où se manifeste la plus forte opposition à l’implantation d’Uber. Dans le reste du pays, les Canadiens sont majoritairement en faveur de ce service de covoiturage, selon un sondage Angus Reid.
Au Québec, 34 % des répondants estiment qu’il faudrait interdire les activités d’Uber dans leur ville, contre 21 % qui sont prêts à l’accepter. Cette opposition au Québec est pratiquement deux fois plus forte que dans chacune des autres provinces.
À l’échelle nationale, près de trois quarts des répondants (73 %) sont ouverts à voir des voitures Uber circuler dans leur ville et près des deux tiers des Canadiens (63 %) croient qu’Uber devrait être réglementé comme les taxis traditionnels. Seul un répondant sur six (17 %) interdirait l’arrivée de ce service dans sa communauté.
Le sondage indique aussi que les Canadiens sentent le besoin d’obtenir de meilleurs services de taxi dans leurs villes. Au pays, 67 % des répondants sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle les compagnies de taxi devraient apporter des améliorations à leurs services. De plus, 46 % des Canadiens sondés estiment que les villes qui interdisent l’implantation d’Uber étouffent ou freinent la compétition.
Fondée il y a six ans à San Francisco, Uber fait affaire dans 57 pays. À Montréal, tout comme à Toronto et à Québec, les chauffeurs de taxi y sont farouchement opposés. Ils estiment que ce service rivalise injustement puisqu’il n’est pas soumis aux mêmes règles que l’industrie traditionnelle du taxi.
Le sondage Angus Reid a été mené en ligne du 27 au 31 janvier ainsi que les 10 et 11 février auprès de 3000 répondants choisis au hasard, à travers le pays.