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Première vague de mises à pied chez Bombardier

Malgré ce qu’avançait Philippe Couillard et la direction de Bombardier, affirmant que le programme de la CSeries ne serait pas touché par les mises à pied, un employé de l’usine de Mirabel a pourtant été renvoyé vendredi.

Le travailleur oeuvrant à l’assemblage des nouveaux avions a reçu une lettre de mise à pied lui confirmant qu’il perdrait son emploi le 4 mars 2016 en raison d'un «ajustement de production dans différents programmes».

«On est rentré au travail comme d’habitude et au cours de la soirée, ils ont commencé à passer des gens dans leur bureau pour leur dire que leur emploi se terminait le 4 mars. Je suis dans le lot. C’est triste. Surtout avec toutes les nouvelles qu’on a entendues», explique l’employé, qui souhaite conserver l’anonymat.

La plupart des observateurs s’attendaient pourtant au statu quo dans cette branche de l’entreprise puisqu’il s’agit d’un secteur où la production est en croissance.

Bombardier confirme de son côté que 70 lettres ont été envoyées à des employés de l’usine de Saint-Laurent, mais que personne n’a perdu son emploi à Mirabel. L'entreprise affirme ne pas vouloir commenter les cas individuels.

«C’est un tissu de mensonges [...] On va peut-être se faire rappeler, mais on a toujours l’épée de Damoclès au-dessus de la tête. C'est inconcevable que l'argent de mes taxes va servir à me mettre au chômage», rajoute l'employé mis à pied.

Québec a investi 1 milliard de dollars américains pour les avions du géant québécois  à l'automne et les rumeurs s'intensifient quant à un potentiel investissement d'un milliard de la part du gouvernement Trudeau. Une source gouvernementale confirme que le dossier est toujours en traitement.

 

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