Québec solidaire et le Parti québécois reprochent au nouveau ministre de la Famille et de l’Éducation, Sébastien Proulx, d’envoyer ses deux enfants à l’école privée.
Pour le porte-parole péquiste en matière d’éducation, Alexandre Cloutier, cela revient à dire «Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais».
«Il n'est pas à une contradiction près, a observé le député de Lac-Saint-Jean, en point de presse. Souvenez-vous de ses positions avec beaucoup de conviction sur l'abolition des commissions scolaires. Après ça, c'est le même député de l'ADQ, là, qui s'époumonait sur la hausse des frais de scolarité, en disant qu'il fallait augmenter les frais de scolarité pour les étudiants.»
Le point de vue de M. Cloutier ne semble toutefois pas être partagé par le chef de cabinet de Pierre Karl Péladeau, Pierre Duchesne.
«Qu'on laisse les enfants tranquilles! C'est le ministre qui fait de la politique, pas ses enfants», a écrit l’ex-député péquiste de Borduas sur Twitter, mercredi, alors que l’histoire faisait les manchettes.
Alexandre Cloutier s’inquiète aussi de constater que la gratuité scolaire soit de plus en plus remise en question. «C'est certainement un enjeu qui va devoir être discuté. Maintenant, ce que je m'attends du ministre de l'Éducation, c'est qu'il défende l'école publique», a dit le député de Lac-Saint-Jean.
Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, n’a pas été étonné d’apprendre que M. Proulx avait préféré l’école privée à l’école publique pour ses enfants.
«C’est très logique pour quelqu’un qui ne croit pas au système d’éducation publique», a lancé le député solidaire de Mercier.
Proulx «très à l’aise»
Devant la presse parlementaire, le principal intéressé a plaidé pour la liberté de choix.
«Je suis très à l’aise avec la décision. Moi mes enfants ils ne font pas de politique. C’est papa qui fait de la politique», a répété le ministre Proulx, en indiquant que les raisons pour lesquelles lui et sa conjointe ont fait ce choix «ne concernent personne».
«Ils étaient là avant et je ne vais pas parce que j’ai été nommé ministre de l’Éducation lundi, prendre mes enfants dans un endroit où ils réussissent, s’épanouissent et ont un milieu de vie extraordinaire pour eux, les déraciner pour aller ailleurs», a-t-il ajouté.
Le député de Jean-Talon a raconté qu’il a lui-même fréquenté l’école publique au primaire, l’école privée au secondaire avant de compléter ses études à l’UQAM.
«On fait des choix, a-t-il dit. Il existe une liberté de choix. On a un système public avec une composante privée et moi je vais respecter les parents qui font des choix comme je l’ai fait.»
«C’est un choix personnel», a brièvement réagi le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, lorsque questionné à ce sujet.
Québec solidaire et le Parti québécois reprochent au nouveau ministre de la Famille et de l’Éducation, Sébastien Proulx, d’envoyer ses deux enfants à l’école privée.
Pour le porte-parole péquiste en matière d’éducation, Alexandre Cloutier, cela revient à dire «Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais».
«Il n'est pas à une contradiction près, a observé le député de Lac-Saint-Jean, en point de presse. Souvenez-vous de ses positions avec beaucoup de conviction sur l'abolition des commissions scolaires. Après ça, c'est le même député de l'ADQ, là, qui s'époumonait sur la hausse des frais de scolarité, en disant qu'il fallait augmenter les frais de scolarité pour les étudiants.»
Le point de vue de M. Cloutier ne semble toutefois pas être partagé par le chef de cabinet de Pierre Karl Péladeau, Pierre Duchesne.
«Qu'on laisse les enfants tranquilles! C'est le ministre qui fait de la politique, pas ses enfants», a écrit l’ex-député péquiste de Borduas sur Twitter, mercredi, alors que l’histoire faisait les manchettes.
Alexandre Cloutier s’inquiète aussi de constater que la gratuité scolaire soit de plus en plus remise en question. «C'est certainement un enjeu qui va devoir être discuté. Maintenant, ce que je m'attends du ministre de l'Éducation, c'est qu'il défende l'école publique», a dit le député de Lac-Saint-Jean.
Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, n’a pas été étonné d’apprendre que M. Proulx avait préféré l’école privée à l’école publique pour ses enfants.
«C’est très logique pour quelqu’un qui ne croit pas au système d’éducation publique», a lancé le député solidaire de Mercier.
Proulx «très à l’aise»
Devant la presse parlementaire, le principal intéressé a plaidé pour la liberté de choix.
«Je suis très à l’aise avec la décision. Moi mes enfants ils ne font pas de politique. C’est papa qui fait de la politique», a répété le ministre Proulx, en indiquant que les raisons pour lesquelles lui et sa conjointe ont fait ce choix «ne concernent personne».
«Ils étaient là avant et je ne vais pas parce que j’ai été nommé ministre de l’Éducation lundi, prendre mes enfants dans un endroit où ils réussissent, s’épanouissent et ont un milieu de vie extraordinaire pour eux, les déraciner pour aller ailleurs», a-t-il ajouté.
Le député de Jean-Talon a raconté qu’il a lui-même fréquenté l’école publique au primaire, l’école privée au secondaire avant de compléter ses études à l’UQAM.
«On fait des choix, a-t-il dit. Il existe une liberté de choix. On a un système public avec une composante privée et moi je vais respecter les parents qui font des choix comme je l’ai fait.»
«C’est un choix personnel», a brièvement réagi le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, lorsque questionné à ce sujet.