Une majorité de Québécois ont planifié le financement de leur retraite, mais ils sont moins nombreux à savoir comment ils organiseront leur mode de vie.
Selon un récent sondage réalisé pour le compte de RBC (Banque Royale du Canada), environ un Québécois sur deux (52 %) a planifié «dans une certaine mesure» les revenus dont il pourra tirer profit lorsqu’il quittera le monde du travail.
Toutefois, à peine le tiers des Québécois ont déterminé l’endroit où ils vivront. Et environ 40 % des futurs retraités n’ont pas décidé des activités ou des voyages qu’ils feront.
Brigitte Felx, planificatrice financière et représentante en épargne collective à RBC, encourage les futurs retraités à réfléchir d’abord au genre de retraite qu’ils souhaitent vivre, avant d’aborder les questions financières.
«De nombreux Québécois mettent l’accent sur l’aspect financier de la retraite plutôt que sur les facteurs liés au mode de vie», explique Mme Felx.
Toutefois, «la première étape est de vous demander ce que vous aimeriez vraiment faire à la retraite».
Pour Chantal Lacroix, animatrice de télévision et conférencière, la planification peut faire toute la différence : «Si vous avez une vision de l’avenir (...), vous pourrez jeter les bases qui vous permettront de mener la vie que vous souhaitez plus tard», soutient-elle.
«Par exemple, pour votre future maison, songez à des facteurs comme la proximité de vos amis et de votre famille, l’accès aux soins de santé ou la possibilité de rester dans cette maison même si votre mobilité était réduite. »
(Les intéressés trouveront des idées interactives sur le site www.designersderetraite.ca.)
Le sondage a été mené en ligne du 30 décembre au 4 janvier dernier par Vision Critical, auprès d’un échantillon de 1 508 travailleurs canadiens âgés de 50 à 75 ans dont le ménage possède de 100 000 $ à 999 999 $ en actifs investissables. La marge d’erreur est de 2,5 %, 19 fois sur 20.