La mairesse de Molenbeek, Françoise Shepmans, a été propulsée en manchette des bulletins de nouvelles du monde entier à la suite des attentats de Paris.
Sa petite commune est pointée du doigt: est-ce ici le berceau du jihadisme européen? «Absolument pas», a rapidement répondu la mairesse, rencontrée par les journalistes Maxime Landry et Félix Séguin de TVA Nouvelles.
Reste que le cerveau présumé des attentats de Paris, Salah Abdeslam, a vécu durant de nombreuses années dans un logement situé à moins de 100 mètres du bureau de la mairesse.
Comme l’électrochoc des attentats de Paris n’était pas assez puissant, Françoise Shepmans a dû annoncer à tout le monde qu’elle savait que des jeunes de chez elle s’étaient radicalisés et qu’elle n’y pouvait rien.
«Il faut que l’information descende, qu’on ait plus de communication», a assuré la mairesse de cette commune que le monde appelle la banlieue du jihad.
Que va-t-elle faire maintenant? Maxime Landry et Félix Séguin de TVA Nouvelles ont rencontré la mairesse de Molenbeek trois jours après les attentats du 13 novembre 2015 et à nouveau, trois mois plus tard.