La délégation générale du Québec à Bruxelles suit de très près le dossier de la radicalisation des jeunes Belges. Elle a ouvert ses portes aux journalistes de TVA Nouvelles Félix Séguin et Maxime Landry pour discuter de terrorisme.
«Depuis un an, les problèmes de réseaux de jihadistes ont explosé» en Belgique, a soutenu Michel Audet, délégué général du Québec à Bruxelles.
Le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, situé à Montréal, et fondé après les deux attentats terroristes d’octobre 2014 en sol canadien, inspire les autorités belges.
«On mise beaucoup chez nous sur la prévention et notre approche est originale pour eux», a dit Frédéric Tremblay, directeur des Affaires bilatérales et de la coopération de la Délégation générale du Québec à Bruxelles.
Il est difficile pour la délégation générale du Québec à Bruxelles de dresser un portrait unique de ces jeunes qui partent combattre dans les rangs de l’État islamique.
«Ça va du psychiatrisé, aux loups solitaires, aux cellules dormantes, aux groupes organisés internationaux», a décrit Michel Audet.
Seul point en commun, un événement qui marque une rupture dans la vie des jeunes jihadistes, a expliqué Stéphanie Franssen, attachée aux Affaires bilatérales.
Écoutez l’entrevue réalisée avec la délégation générale du Québec à Bruxelles.