Le gouvernement fédéral a accordé des mandats à des firmes externes, dont à une banque d’investissement américaine, pour étudier la faisabilité d’une aide financière de 1,3 milliard $ réclamée par Bombardier.
Un haut fonctionnaire a indiqué au Globe and Mail que des consultants externes avaient été embauchés pour aider Ottawa à prendre sa décision.
«Ils font des vérifications au préalable (due diligence), bien sûr, et ce que serait la nature de la transaction que nous pourrions proposer.»
Le haut fonctionnaire n’a pas identifié les firmes sous contrat, mais des sources ont affirmé au Globe que le gouvernement avait retenu notamment les services de la banque d’investissement Morgan Stanley.
Bombardier cherche à obtenir un investissement de 1,3 milliard $ du gouvernement fédéral dans le programme CSeries, soit le même montant auquel s’est engagé le gouvernement du Québec.
Ottawa a affirmé que les négociations sont toujours en cours. Une annonce était attendue avant le dépôt du prochain budget le 22 mars prochain, mais ce n’est plus maintenant le cas.
«Ce sera séparé du budget», a affirmé la source, qui a expliqué qu’il serait difficile de prévoir de l’argent dans le budget alors que les négociations ne sont pas complétées.
L’an dernier, Bombardier a inscrit une charge de dévaluation de 3,2 milliards $ liée au programme de la CSeries. L’avionneur montréalais a affirmé qu’il avait besoin de 2 milliards $ de plus pour mener à bien le programme. Si Ottawa lui refusait son aide, Bombardier aura besoin de dénicher la somme de 1,3 milliard $ ailleurs.