Malgré la distance, les Belges du Québec sont ébranlés, mais plusieurs d’entre eux craignaient déjà le pire à cause de la situation dans leur pays.
«D’abord, on avait de l’inquiétude pour la famille qui est là-bas [...], mais ça devait arrivé, on n’est pas étonné», avoue le patriarche de la famille Wullenan, qui a quitté son pays natal en 2011, craignant déjà des attentats.
«On a un sentiment d’impuissance par rapport à un problème planétaire», explique Patrice Ansay, propriétaire du restaurant le Pèlerin Magellan.
Un des 50 000 Belges établis au Québec, il a apprécié voir l’Hôtel de ville de Montréal hisser le drapeau de son pays natal.
«Au-delà du côté quétaine, comme vous dites, le symbole ne l’est pas. Il y a une solidarité.»