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Un troisième recours collectif contre un parc éolien

À moins de 48 heures du dévoilement d’une nouvelle politique énergétique au Québec, un troisième recours collectif vient d’être autorisé par la Cour Supérieure contre un parc éolien de la région de Chaudière-Appalaches, a appris notre Bureau d’enquête.

C’est toute une région qui est concernée par l’implantation récente de parcs éoliens, notamment à Saint-Jean-de-Brébeuf, où demeure Pierre Labranche.

Ce dernier vit avec les éoliennes, il en a maintenant une douzaine à moins de 2 km de sa résidence.

Mais voilà qu’un jugement vient de tomber, autorisant un recours collectif contre Hydro-Québec et les promoteurs du projet.

«C’est une victoire parce qu’il fait référence à la réalité des préjudices causés, ce qu’aucun recours collectif n’avait alors fait au Québec», dit-il.

Dans un jugement de 160 paragraphes, la juge Lise Bergeron va plus loin que deux autres recours collectifs jusqu’ici autorisés.

La juge soutient que la «cause est défendable» relativement aux troubles de voisinage, que le choix du parc éolien s’est fait «en ignorant les études que possède déjà Hydro-Québec» et que des propriétaires «dans un rayon de 4,8 kilomètres» pourraient être indemnisés.

Le jugement fait référence à la responsabilité d’Hydro-Québec lors de l’implantation d’un parc éolien à côté «d’un poste hydro-électrique d’importance», ce qui aurait pour effet d’amplifier le bruit dans le secteur.

De son côté, Hydro-Québec considère que son rôle se limite à celui d’un acheteur d’énergie.

Les réclamations alléguées sont de 10 000 $ à 50 000 $ par propriétaire et il y en aurait 2000.

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