Après avoir lutté contre la hausse des droits de scolarité, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) compte faire campagne pour dénoncer «l'appauvrissement de la population étudiante».
Réunie à Québec pour son congrès annuel, l’ASSÉ a décidé d’en faire sa priorité pour l’année à venir.
«Contrairement à l'image véhiculée et les préjugés, étudier n'est pas un luxe! Si l'éducation est un droit, alors il faut se battre pour l'accessibilité aux études», a affirmé Hind Fazazi, porte-parole de l'ASSÉ, par communiqué.
L’organisation étudiante veut notamment militer pour «la rémunération complète des stages étudiants, l'abolition de la contribution parentale dans le régime de l'Aide financière aux études et une hausse du salaire minimum à 15$ de l'heure».
«La précarisation de la population touche particulièrement les femmes et les personnes "racisées", et notre campagne va permettre de mettre cette réalité au premier plan», a précisé Hind Fazazi. Il a d’ailleurs souligné la création d’un comité antiraciste pour favoriser l'engagement des étudiants minorités culturelles.
Par ailleurs, le Syndicat étudiant du cégep de Marie-Victorin et de l'Association étudiante du cégep de Saint-Laurent ont été temporairement suspendus de leur statut de membre de l’ASSÉ en raison des questions liées au respect des statuts et règlements de l’organisation.