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Il est minuit moins une pour Uber, prévient le ministre Daoust

caucus liberal

Simon Clark/Agence QMI

Uber devra trouver des solutions «complètement novatrices» si elle souhaite convaincre le gouvernement de modifier son projet de loi.

«On ne retourne pas à la planche à dessin et on a déjà évalué beaucoup de scénarios. On va inviter Uber, mais je ne m’installe pas à une table de négociation», a lancé le ministre des Transports, Jacques Daoust, mardi, à l’entrée du caucus de son parti.

M. Daoust a averti la multinationale qu’il était minuit moins une et que la voie de passage pour trouver une solution est «très étroite». Il considère que le modèle actuel d’Uber est «illégal» et le projet de loi 100 va confirmer cet état de fait.

Le ministre a déjà rencontré plus de trente groupes lors de la commission parlementaire sur l'avenir du taxi et il n'a pas l'intention de revenir sur des propositions déjà écartées.

Tancé par les militants libéraux

Le gouvernement Couillard a été sévèrement critiqué par ses membres en fin de semaine dernière lors du congrès du PLQ. Plusieurs estiment que le projet de loi 100 est rétrograde, ne respecte pas les valeurs libérales et brime l’innovation.

Or, M. Daoust ne se laisse pas abattre. «Beaucoup d’alternatives ont été évaluées avant d’arriver à cette mouture», a-t-il dit.

Le modèle actuel des permis de taxi n’est pas «idéal», mais Québec ne veut pas y renoncer. «Le nœud du problème c’est le fait que ça coûte un milliard sortir de cette situation-là», a-t-il lancé.

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