Les nombreux chantiers causent bien des maux de tête aux camionneurs qui doivent circuler sur l’île de Montréal.
«Il faut replanifier nos livraisons, il faut replanifier nos temps de départ et nos heures d’arrivée», explique Gilles Beaulieu, camionneur.
Une grande impatience
Selon lui, les automobilistes semblent aussi plus impatients qu’avant sur les routes, augmentant ainsi le risque d’accident.
«Soit qu’ils n’ont pas été avertis, soit ils ne savent pas qu’il y a un nouveau chantier», lance-t-il avouant du même souffle qu’il considère que certains panneaux ne donnent pas assez d’informations.
«Un détour avec une flèche ne dit pas grand chose à quelqu’un qui ne vient pas ici souvent, donc ça augmente la frustration», dit M. Beaulieu.
Mauvaise gestion des chantiers
À l’instar du directeur général de Destination Centre-Ville, André Poulin, le camionneur croit lui aussi que le principal problème serait la gestion des chantiers.
«On ne voit pas souvent des personnes travailler longtemps, le soir et la fin de semaine c’est rare tandis qu’en Ontario il y a toujours quelqu’un sur le chantier».
Au total, ce sont près de 400 chantiers auxquels les Montréalais seront confrontés cette année, ce qui totalise 531 millions de dollars en investissement.