Contrairement au maire de Québec et malgré l’hostilité de certains commentaires sur les réseaux sociaux à son endroit, le maire de Montréal Denis Coderre se sent en sécurité, a assuré son cabinet dimanche.
«La sécurité du maire n’est pas menacée», a confirmé Catherine Maurice, directrice des communications du maire. Elle a toutefois refusé de dire si la protection du maire avait été renforcée à la suite de l’annonce concernant l’interdiction des pitbulls à Montréal.
Sur les réseaux sociaux, les insultes à l’endroit du maire n’ont pas tardé, un internaute a même menacé M. Coderre en écrivant sur Facebook que «c’est ce rapace-là qui devrait être exterminé» au lieu des pitbulls. À l’opposé, plusieurs internautes ont aussi souligné positivement la décision du maire.
Lancée samedi soir, une pétition «contre l'interdiction des pitbulls (et autres chiens jugés dangereux) à Montréal» avait obtenu 739 signatures, dimanche à 21h.
La SPCA se mobilise
Dans une publication parue sur leur site web et leurs réseaux sociaux dimanche, la SPCA a indiqué qu’elle comptait entreprendre des mesures juridiques pour que cette interdiction ne soit pas adoptée.
«On va avoir plus de détails sur le processus en fin de journée lundi, mais on travaille fort là-dessus. On va livrer toutes les ressources légales et financières nécessaires», a indiqué leur porte-parole Anita Kapuscinska.
Selon la SPCA, ces règlementations visant spécifiquement une race de chien sont «injustes, coûteuses, inapplicables, et plus important encore, inefficaces pour réduire les morsures de chiens».
Rappelons qu’à Québec, après avoir annoncé que les pitbulls seraient interdits à compter de janvier 2017, le maire Régis Labeaume avait été menacé à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux; sa sécurité a même été renforcée.