Ce n'est pas un hasard si la ministre de l'Immigration, Kathleen Weil s'est arrêtée à Rimouski mercredi lors de son passage au Bas-Saint-Laurent. C'est qu'elle tenait à faire le point sur la demande de la ville comme milieu d'accueil pour les réfugiés syriens.
Plusieurs facteurs sont pris en compte pour la décision du ministère, soit l'activité économique, les emplois disponibles, les infrastructures scolaires en place, la qualité des services de santé et des services sociaux et la disponibilité des logements.
«On le voit à quel point les gens sont mobilisés pour parrainer trois familles. C’est vraiment extraordinaire ce sentiment d’entraide et de solidarité. Il y’a un consensus que Rimouski à tous les éléments pour être une ville d’accueil », affirme la ministre Kathleen Weil.
Rimouski s’apprête à accueillir la famille de Ghaiss Gharibet, un immigrant syrien qui vit au Québec depuis environ 10 ans. Depuis le décès de sa belle-sœur, lors des bombardements à Alep, sa famille est dans les camps de réfugiés.
Un comité
«Ç’a été tellement une idée qui a été riche. Tout un comité s’est formé ici à Rimouski. Plein d’acteurs de tous les milieux qui se sont manifestés et ont réussi à trouver trois logements et deux voitures et d’avoir des allocations et des meubles», a expliqué Anne-Marie-Doucet, une des membres du Comité d'accueil des réfugiés syriens à Rimouski.
Tous les documents sont prêts. Il ne reste que la question du transport à régler, puisqu'il y aurait des problèmes avec les vols jusqu'au Canada. C'est la dernière étape avant que Rimouski ne puisse accueillir ses premiers réfugiés syriens et que Ghaiss Gharibet retrouve les siens.
«Je leur ai dit, vous serez accueilli très chaleureusement à Rimouski. La chaleur qu’on a trouvée ici, c’est la chaleur des gens. Quelle gentillesse, quelle générosité et quels efforts ils font les Rimouskois pour les accueillir.»
