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Les 11 personnes arrêtées victimes de profilage racial?

Est-ce que la police de Laval a effectué du profilage racial pour mener sa vaste opération qui s’est terminée à Saint-Eustache, dimanche matin? C’est ce que se demande une des personnes impliquées.

«Peut-être en raison des voitures modifiées et qu’ils ne voient pas assez des noirs dans le secteur. Ils nous ont suivis depuis la fin de l’autoroute 440. Je ne crois pas qu’il y ait des membres de gang. Tout le monde est clean», dit Cédric Louis à TVA Nouvelles.

Il s’interroge sur la stratégie employée par les autorités

«Je ne comprends pas pourquoi il faut attendre cinq heures pour fouiller toutes les voitures. Même l’escouade canine a été appelée à la rescousse et elle n’a rien trouvé», a dit M. Louis, affirmant connaître cinq des 11 personnes interpellées.

Vers 10 h 30, des témoins ont contacté les policiers pour leur signaler qu’un homme «avait une arme de poing dans les mains» et qu’il la pointait «un peu partout» au coin des boulevards Sainte-Rose et Curé-Labelle, a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Laval (SPVL), Franco Di Genova.

«L’arme de poing devait être dans une voiture rouge, mais ils n’ont rien trouvé», poursuit M. Louis.

Après avoir demandé du renfort, les policiers du SPVL ont finalement appréhendé 11 hommes dans la vingtaine qui prenaient place à bord de cinq véhicules, à Saint-Eustache.

Ces 11 personnes feraient partie d'un groupe de voitures modifiées et ils devaient se rendre à l’autodrome Saint-Eustache pour participer à une exposition.

Plus tard en soirée, dimanche, le porte-parole de la police de Laval, Franco Di Genova, a rejeté les allégations de profilage racial, affirmant que les policiers se devaient de vérifier l’information reçue d’un citoyen et qu’ils ont bien traité les 11 jeunes.

«Tout concordait: arme à feu, véhicule rouge, [...]», a-t-il expliqué, ajoutant que si l’opération a paru longue, c’est parce que le contrôle de 11 personnes, dans des circonstances semblables, doit se faire dans les normes et avec prudence. Le chien policier devait aussi se reposer régulièrement parce qu’il faisait chaud, a ajouté M. Di Genova.

«Et nous les avons bien traités. Ils n’ont pas été laissés au soleil. Nous les avons mis dans les autopatrouilles à l’air climatisé!»

 

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