Des ingénieurs du ministère des Transports (MTQ) du Québec se rendront sur la structure de Métropolitaine au cours des prochaines heures pour s’assurer de sa solidité.
Selon le ministre des Transports Jacques Daoust, les ingénieurs ne pourront intervenir qu’une fois que les pompiers auront libéré l’espace, mais aussi les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) qui vont enquêter sur les circonstances de la mort de la victime de l’incendie.
«Il faut qu’ils fassent adéquatement leur travail. Il ne faudrait pas qu’il y ait d’autres conséquences», a fait savoir le ministre en entrevue avec TVA Nouvelles.
Ce dernier est longuement revenu sur les conséquences de la fermeture de l’autoroute sur les automobilistes dans les heures voire les jours à venir.
«Nous travaillons en coordination avec la mairie de Montréal (...) Il va falloir que l’on nous redonne nos infrastructures. L’autoroute 40 est un axe important à Montréal (...) Nous voulons pouvoir informer la population et les automobilistes rapidement sur les contournements et autres que nous allons peut-être devoir prévoir.»
Rappelons qu’un violent accident, suivi d’une explosion et d’un incendie, s’est produit vers 16 h, mardi, sur l’autoroute 40, à Montréal.
Un intense panache de fumée noire et des flammes vives étaient visibles à plusieurs kilomètres de l’accident.
Des centaines d’automobilistes étaient stationnés et certains ont été obligés à faire demi-tour.
En début de soirée, le SPVM a indiqué qu’un quadrilatère constitué des rues Casgrain, de Liège, Saint-Hubert et Émile Journault était fermé à la circulation.
Difficile d’évaluer l’intensité de l’incendie
Selon l’ingénieur en génie civil, Bruno Massicotte, les ingénieurs vont devoir rapidement s’assurer de ce que la structure peut supporter après l’incendie.
«La chaleur est venue chauffer le béton et peut aussi avoir touché les aciers d’armature. Si la chaleur a été intense et de longue durée, le béton va se fissurer et l’eau qui se trouve dans le béton va bouillir et causer d’autres dommages», a-t-il expliqué.
M. Massicotte précise par ailleurs que le béton est là pour protéger l’armature et que la façon dont le camion a brûlé devrait avoir diffusé moins de chaleur sur la structure.
«Les dommages pourraient donc être superficiels (...) La structure n’est pas récente, mais elle est assez massive, ce qui pourrait limiter les données.»