L'ambitieux projet de train électrique à 5,5 milliards $ de la Caisse de dépôt sera soumis à des consultations publiques du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) dès le 29 août.
Les citoyens, les élus et les organisations pourront donc poser leurs questions directement au promoteur du tracé de 67 km de long, qui doit comporter 24 stations dès sa mise en service promise pour 2020.
Ils pourront également transmettre des mémoires pour exprimer leur opinion sur le projet.
La Caisse ne perd pas de temps. Les audiences publiques débuteront presque un mois jour pour jour après la publication des milliers de pages de l'étude d'impacts. C'est le délai minimum prescrit par la loi.
C'est Denis Bergeron qui présidera les audiences publiques sur le train de la Caisse. M. Bergeron est celui qui avait dirigé la commission d'enquête sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, en 2010.
Les commissaires qui assisteront M. Bergeron sont l'avocate Corinne Gendron ainsi que l'experte en environnement et développement durable Linda Ghanimé
La construction du Réseau électrique métropolitain (REM) pourrait entraîner l'expropriation d'une trentaine de familles. Quelques rues devront aussi être définitivement fermées à Montréal, et un édifice patrimonial risque d'être partiellement démoli.
Le train permettra de relier l'aéroport Trudeau et le centre-ville de Montréal, avec des antennes vers la Rive-Sud, vers l'Ouest-de-l'Île et vers Deux-Montagnes. Sa fréquence de passage pourrait être aussi élevée qu'à toutes les 3 minutes, à l'heure de pointe.