Les cachets trouvés au domicile de Prince par les enquêteurs étaient des contrefaçons et contenaient du fentanyl, un opiacé très puissant a révélé le «Minneapolis Star Tribune», dimanche.
Ces pilules étaient en réalité mal étiquetées. Elles portaient la mention «hydrocone» selon le journal qui cite une source proche de l’enquête.
Les résultats de l’autopsie de Prince ont révélé une quantité de fentanyl à laquelle il était impossible de survivre.
Or, le chanteur ne possédait pas de prescription pour le fentanyl, un opioïde qui a été décrit comme 100 fois plus puissant que la morphine.
Les enquêteurs étudient la possibilité que Prince ait pris ces pilules sans savoir ce qu’elles contenaient réellement. En effet, l’autopsie menée sur le corps du chanteur indiquait qu’il est mort en avril d’une surdose accidentelle de fentanyl.
Le mystère reste entier quant à la manière dont l’artiste se serait procuré ces cachets, car dans les douze mois ayant précédé sa mort, rien n’indique qu’il aurait obtenu une prescription pour une substance règlementée dans l’État du Minnesota.
Le fentanyl a récemment provoqué une vague de décès dans certaines régions des États-Unis, mais aussi en Colombie-Britannique.