En réaction au reportage exclusif de TVA Nouvelles sur des cas d’intimidation d’élèves par le personnel d’établissements scolaires, la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) demande au gouvernement de poser des gestes concrets pour que la situation change.
«Les parents du Québec implorent aujourd’hui le ministre afin de faire en sorte qu’ils aient de véritables leviers pour faire face à de telles situations », a écrit la présidente de l’organisme Corinne Payne, dans un communiqué.
Lundi, TVA Nouvelles a diffusé un dossier-choc exclusif sur des dizaines d’élèves qui ont subi des épisodes d’intimidation de la part d’employés travaillant dans des écoles de la province. Pour certains, cette épreuve a duré tout leur parcours secondaire.
«L’intimidation, c’est de l’intimidation. C’est juste que le professeur est une figure d’autorité et qu’il a de l’influence sur les autres élèves», affirmait d’ailleurs un adolescent qui a vécu le calvaire à l’école durant une année complète.
«Comme société, nous avons fait en sorte que l’intimidation entre les jeunes dans les écoles soit dénoncée et punie. Ça vaut évidemment aussi pour les relations entre le personnel et les élèves! », dénonce la présidente de la FCPQ.
La Fédération déplore aussi que les processus mis en place pour protéger les élèves de ce genre de situation, comme des Protecteurs de l’élève, soient souvent «inutiles, inaccessibles, voire même biaisés ou sans véritable impact».
«[...]la Loi sur l’instruction publique manque d’outils utiles pour éviter ce genre de situation. Les outils dont les parents disposent, lorsqu’ils en connaissent l’existence, ne valent absolument rien. Une preuve de plus que la loi ne donne aucun pouvoir, à personne, pour changer les choses.», dénonce Corinne Payne.
