Des cyclistes circulant à proximité de Victoriaville ont été atteints par des projectiles provenant d’un fusil à air comprimé.
Plus tôt cette semaine, Julie Beaudoin et son conjoint circulaient sur le 4e rang lorsqu’elle a reçu un projectile de plomb, ce qui l’a fait chuter de son vélo.
«J’ai entendu un sifflement et j’ai ressenti la douleur», raconte-t-elle.
Le 4e rang est prisé par les cyclistes pour sa qualité et pour son large accotement.
Son conjoint a pu identifier deux hommes dans la vingtaine dans une camionnette noire de style «pick-up» avec des jantes chromées.
«Je ne me suis jamais sentie en danger, mais si on m’avait demandé le lendemain si je retournerais sur le rang 4, ça aurait été hors de question», avoue Julie Beaudoin.
Quelques minutes plus tard, un autre cycliste a été pris en cible par les malfaiteurs quelques kilomètres plus loin, à Sainte-Élizabeth-de-Warwick. Il a été atteint deux fois : au pied et à la cuisse.
Inquiétude
Plusieurs cyclistes de la région espèrent maintenant que ces agissements violents cessent.
«Ce n’est rien de rassurant. Il faut qu’ils soient malades pour faire ça», clame l’une d’elles.
«Je pense qu’on est dans leurs jambes. Il y en qui nous crient après, dès jeunes surtout», explique un autre.
Si jamais les deux hommes sont arrêtés, ils feront face à des accusations d’agression armées.
