Une avancée médicale importante dans le traitement du cancer du sein.
Des chercheurs ciblent maintenant des gènes chez les femmes qui ont des cancers précoces, afin de déterminer si elles auront besoin de chimiothérapie.
L’étude publiée dans une revue américaine porte sur 70 gènes; les patientes porteuses de ces gènes peuvent éviter de lourds traitements.
Jusqu'à maintenant, la chimiothérapie était offerte à toutes les patientes opérées pour le cancer du sein.
«Ça nous aide à ne pas donner la chimiothérapie avec tous ses effets toxiques. Environ 15% des femmes en auraient reçu, sinon. C’est un bénéfice assez important pour les patientes et aussi pour le système de santé», a commenté le docteur Mark Basik, chirurgien-oncologue à l’Hôpital général juif à Montréal.
Un test similaire est déjà utilisé dans ce centre hospitalier, mais il porte uniquement sur 21 gènes.
Selon l’étude menée sur plus de 6000 patientes, 90% d’entre elles se portaient bien cinq ans après leur opération.