Une vingtaine de chauffeurs de taxi se sont rassemblés vendredi en milieu d’après-midi sur le boulevard Wilfrid-Hamel pour demander aux contrôleurs routiers de retirer les permis de conduire des chauffeurs d’Uber.
«Il y a une loi qui dit que toute personne qui n’est pas touchée par un projet pilote et qui fait du transport de personnes n’est pas légale. Il faut que le contrôleur routier donne des sanctions, surtout le retrait du permis de conduire», a fait savoir Abdallah Homsy, président du Regroupement indépendant des taxis de Québec (RITQ).
Selon lui, l’entente intervenue cette semaine entre le gouvernement et Uber ne change rien à la situation. «Qu’on arrête de jouer avec les mots, a-t-il préconisé. C’est 20 jours après la date de l’affichage (que le projet pilote peut être appliqué). Que le gouvernement Couillard arrête de faire une publicité trompeuse pour Uber.»
Interrogé sur les futures actions ou perturbations envisagées par les chauffeurs de taxi de Québec, M. Homsy est demeuré extrêmement prudent. «On va vivre au jour le jour, a-t-il soutenu. On a toujours peur que ça dégénère. Il y a des familles qui risquent d’avoir des faillites, alors qu’il y a des compagnies qui ont des cadeaux du gouvernement. Et ça, on ne peut pas le tolérer.»