Le «New York Times» a annoncé son appui à la démocrate Hillary Clinton en raison de son intelligence et de sa grande expérience et a qualifié le républicain Donald Trump de «pire candidat d’un parti majeur» à s’être présenté dans des élections américaines.
Estimant que les capacités à gouverner de Mme Clinton sont tellement supérieures à celles de M. Trump, le célèbre journal new-yorkais n’a pas procédé à sa traditionnelle analyse comparative, point par point, entre les deux principaux candidats de l’élection présidentielle.
«Ce genre de comparaison s’avérerait un exercice vide puisque d’un côté il y a Hillary Clinton - notre favorite - qui a des années d’expérience et une foule d’idées pragmatiques, et de l’autre, Donald Trump, qui ne dit rien sur lui-même ou sur ses plans et qui promet la lune à tout le monde», a écrit l’équipe éditoriale, samedi.
Le «New York Times» a d’ailleurs précisé qu’il publiera lundi un éditorial démontrant comment Donald Trump est le pire candidat d’un parti important à s’être présenté aux élections dans toute l’histoire moderne des États-Unis.
Selon le quotidien new-yorkais, Hillary Clinton est la meilleure, non pas simplement parce qu’elle n’est pas Donald Trump, mais parce qu’elle peut réellement trouver des solutions aux multiples problèmes et défis auxquels les États-Unis font face.
«Nous la soutenons par respect pour son intellect, sa détermination et son courage et sa longue carrière entièrement dédiée à servir le public», peut-on lire.
Une vieille tradition
Le «New York Times» prend parti pour un candidat présidentiel depuis 1860. Cette année-là, il a donné son appui à Abraham Lincoln. «M. Lincoln, de l’Illinois, appelé «old Abe», âgé de 51 ans et mesurant 6 pi 7 po, devrait devenir notre prochain président», peut-on lire dans cette ancienne édition. Il a aussi soutenu James Garfield, Franklin Roosevelt, Dwight D. Eisenhower, John F. Kennedy, Michel Dukakis, Bill Clinton et Barack Obama.
Trump, «le moron »
En plus d’être sévèrement critiqué par l’équipe éditoriale du «New York Times» samedi, Donald Trump a dû encaisser les propos durs de plusieurs vedettes comme l’icône musicale Bruce Sprinsteen.
«La république est essentiellement tenue en état de siège par un moron», a dit Bruce Springsteen en entrevue avec le magazine «Rolling Stone», vendredi.