MISE À JOUR - Marilou Mallais a été retrouvée lundi soir selon la police de Laval
Un père de Laval est mort d’inquiétude. Son adolescente de 14 ans, Marilou Mallais, est montée à bord d’un véhicule en fin de journée jeudi et depuis, elle n’a pas été revue. Elle n’est jamais retournée au Centre jeunesse de Laval où elle vit.
«Trois garçons étaient dans le stationnement du Centre jeunesse de Laval. Elle a décidé de partir avec eux. Deux intervenants l’ont vue et ont tenté de savoir par où elle était partie», a raconté Éric Mallais à TVA Nouvelles, ce matin.
D’après M. Mallais, les individus seraient liés aux gangs de rue. Un des trois jeunes hommes a été rencontré par un enquêteur du Service de police de la Ville de Laval qui est au dossier de la disparition de Marilou. Il aurait donné des informations à la police.
Éric Mallais a cherché lui-même sa fille en soirée, car selon des informations qu’il aurait eues, Marilou se trouvait dans un appartement non loin de la Récréathèque de Laval.
«Elle était là-bas pour faire la fête. Nous sommes allés vérifier. On a fait la même chose samedi soir et dimanche après-midi entre 13h et 15h. Il faisait plus beau, on s’est dit que peut-être on aurait la chance de les voir sortir pour aller manger au restaurant. En vain. On espère la retrouver le plus rapidement possible», souhaite le papa.
Naïve et influençable
Monsieur Mallais décrit sa fille comme une adolescente qui fait confiance aux gens surtout aux beaux-parleurs comme savent l’être les membres de gangs de rue, une jeune fille facilement influençable.

«C’est une des raisons pourquoi, elle est en centre. Elle a un très grand besoin de reconnaissance et elle est très impulsive. Elle est insouciante et naïve. Le monde est beau, le monde est fin. Elle est peut-être tombée dans le piège des gangs de rue. C’est reconnu autour du centre et elle a déjà été en contact avec ce genre de personnes-là», informe Éric Mallais.
Ce dernier aurait reçu une information comme quoi quelqu’un aurait dit à sa fille qu’il pourrait lui trouver du travail à Montréal. «Elle avait hâte d’avoir de l’argent, un cellulaire. C’est peut-être une occasion pour elle et que naïvement, elle est embarquée avec ces trois jeunes», conclut le papa.