Le Parti québécois et la Coalition avenir Québec comprennent que le député Gerry Sklavounos se porte malade et sollicite un congé de maladie pour s'absenter de l'Assemblée nationale.
Dans une lettre remise au président de l'Assemblée nationale, le député de Laurier-Dorion se déclare malade et demande à pouvoir s'absenter de l'Assemblée nationale. Gerry Sklavounos fait l'objet d'une plainte pour agression sexuelle logée à la police de Québec par Alice Paquet.
«Vous comprendrez que la présente situation m'a grandement affecté. Sur recommandation de mon entourage, j'ai consulté mon médecin qui m'a prescrit un congé afin de pouvoir faire face à la situation au meilleur de mes moyens, avec l'appui de ma famille», écrit M. Sklavounos dans sa lettre déposée à l'Assemblée nationale. Le député s'en remet à son bureau de comté «pour faire avancer les dossiers des résidents de Laurier-Dorion» pendant son absence.
«À l'évidence, il ne serait pas très productif à court terme. Il est payé pour représenter les citoyens de sa circonscription, c'est ce qu'il devrait faire, a commenté le chef du PQ Jean-François Lisée, avant de signaler que M. Sklavounos ne faisait pas l'objet d'une accusation formelle. «Il est député il devra à un moment donné revenir. En ce moment, ça serait difficile pour lui et pour d'autres personnes qu'il soit présent à l'Assemblée nationale. Je pense qu'il ne serait pas opportun pour lui d'être présent dans les prochaines semaines. Si l'enquête devait se prolonger un an, il devra revenir faire le travail pour lequel il est payé.»
Le chef de la CAQ François Legault donne lui aussi le bénéfice du doute au député Sklavounos. «Je n'ai pas lu la lettre, on peut comprendre que des gens se portent malade. C'est à lui de prendre la décision. Nous avons demandé qu'il quitte le caucus libéral, c'est ce qu'il a fait, a priori je n'ai pas de problème», a déclaré M. Legault.