Le Québec fait des progrès en termes de décrochage chez les jeunes, mais les chiffres demeurent préoccupants. Des experts se sont mobilisés à Québec pour trouver des solutions.
Gabrielle a arrêté l'école secondaire à l'âge de 16 ans. «Je ne savais pas ce que je voulais faire. Aller à l'école ne me servait pas à grand-chose», explique-t-elle.
Employée dans un magasin de Québec, Gabrielle a l'intention de se prendre en main.
«C'est sûr à 100% que je vais retourner à l'école, mais là, je commence à savoir ce que je veux faire plus tard. Ça commence à m'encourager un peu plus», ajoute la jeune femme.
Au Québec, un garçon sur trois et une fille sur cinq n'ont aucun diplôme d'études secondaires à l'âge de 20 ans. Échec scolaire, faible estime de soi: plusieurs facteurs ont démotivé ces jeunes.
«J'ai arrêté l'école parce que j'étais en dépression, j'avais un TDAH», de dire Alyson qui a passé cinq mois sur le marché du travail, puis elle s'est raccrochée à l'école.
Elle a désormais la ferme intention de réussir sa formation technique d'éducation spécialisée pour aider des jeunes comme elle.
«Maintenant que j'ai fait mon parcours à moi, je peux vraiment dire que tout finit vraiment par s'arranger et par mieux aller. Quand tu fais les efforts pour, ça finit bien», conclut Alyson.
Mais pour que les résultats soient efficaces, il faut intervenir en bas âge.
«J'ai trop de jeunes qui quittent le primaire avec des retards en lecture. C'est un des éléments les plus importants. Le deuxième, c'est par rapport aux jeunes qu'on dit de l'adaptation scolaire, des jeunes qui ont certaines difficultés d'apprentissage et comportement, ça prend des interventions le plus tôt possible, dès 4, 5, 6 ans», affirme Égide Royer, professeur en adaptation scolaire.
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