Chez l’entreprise de logiciels GSOFT, on pousse le concept de «party de Noël» plutôt loin : chaque année, la direction emmène tous ses employés en voyage pour quelques jours.
Cette année, l’entreprise avait choisi les Bahamas comme destination pour l’équipe de 185 personnes, pour un voyage de quatre jours. Coût de l’opération : 250 000 $.
«C’est une idée qui est arrivée en 2010, explique Simon De Baene, président et cofondateur de GSOFT. On était dans le "party de Noël" plus classique. On s’est dit "Pourquoi on ne ferait pas quelque chose d’un peu fou l’année prochaine?". On s’est donné le défi de partir à Las Vegas, et ça a été un énorme succès.»
Ils ont récidivé les années suivantes, allant entre autres à New York, Miami, Punta Cana.
«Il ne faut pas le voir uniquement comme un party de Noël, mais vraiment comme une opportunité de rassembler toute l’équipe ensemble, une fois par année, explique-t-il. On profite aussi du moment pour faire des activités pendant une journée complète, pour faire du teambuilding.»
Bien entendu, l’activité a des répercussions positives sur l’atmosphère au bureau.
«On retourne au travail le mardi plus motivé que jamais, fait remarquer M. De Baene. Les gens deviennent plus que des collègues, ils deviennent des amis.»
Le dirigeant estime qu’il s’agit seulement d’un exemple des pratiques de son entreprise. Selon lui, une seule initiative de ce genre qui fait augmenter la productivité.
«Chez nous, on fait beaucoup de choses, mentionne-t-il. C’est vraiment la somme de toutes ces petites choses-là ensemble qui fait en sorte qu’on a réussi au fil des années à bâtir une culture d’entreprise qui est exceptionnelle. Ça nous permet aujourd’hui d’accomplir de grandes choses.»
GSOFT a été fondé en 2006, mais le déclic s’est fait en 2010, raconte le cofondateur.
«On a réalisé qu’on ne bâtissait pas l’entreprise qu’on avait imaginé à l’époque. Ce qu’on a compris, c’est que le bonheur, c’est la clé du succès. À ce moment-là, on a commencé à mettre de l’avant nos employés. Depuis 2010, je ne vous mentirai pas, l’entreprise va vraiment bien.»