L'École nationale de police de Nicolet a récemment ajouté un nouveau volet à sa formation aux apprentis policiers. C'est qu'on se prépare à un grand déploiement partout à travers la province : celui du pistolet à impulsions électriques.
Six postes de police, dont celui de Shawinigan, ont été choisis pour participer à un projet pilote. Si tout se passe bien, l'appareil sera déployé partout au Québec l'an prochain.
«C’est un outil de plus pour nos agents, notamment lors des interventions en santé mentale», souligne Annie Thibodeau de la Sûreté du Québec.
Dix policiers ont été formés aux postes de Shawinigan. En deux mois, ils n'ont toutefois pas eu à utiliser la décharge électrique
Formation aux apprentis policiers
C'est possiblement la façon la plus efficace et la moins drastique de maîtriser à distance un suspect ou quelqu'un en crise.
Dans 60% des cas, une simple démonstration de l’arme est suffisante pour mettre fin à la menace.
«Le son que l’appareil produit, de voir le courant électrique au bout de l’appareil... ça dissuade», explique Martin Destrempes, formateur à l’école nationale de police.
Dans le cas contraire; l'arme est déployée et la décharge électrique paralyse temporairement les muscles.
Les apprentis policiers de l’École Nationale de Police, aux côtés d’un agent formé pour utiliser l’appareil, apprennent donc à profiter de ces secondes cruciales pour menotter les suspects et mettre fin à la menace.