Faire des économies et pouvoir être libre financièrement avant l’âge de 40 ans? C’est ce qu’un couple de Québécois est sur le point de réaliser.
Jean-Sébastien Pilotte, 38 ans, et Van-Anh Hoang, 36 ans, expliquent avoir basé leur stratégie sur l’épargne intensive.
«On questionne toutes les dépenses que l’on fait en commençant par le mariage, la maison, l’auto, le cellulaire, le câble. Toutes ces dépenses-là ont été optimisées au fil des années», a expliqué M. Pilotte dans le cadre du segment «Dans vos poches».
«Depuis une douzaine d’années, cela nous a permis de réduire notre coût de vie annuel ce qui fait que nous vivons avec moins de 30 000 dollars annuellement. Nous épargnons la différence à 100% en bourse et nous envisageons de vivre de cela prochainement.»
Le couple avoue que ce mode de vie exige une certaine discipline, car on est «constamment incité à acheter».
«La machine marketing est très forte. Si on regarde le rapport de force, on a d’un côté une machine qui investit des centaines de milliards en marketing et de l’autre côté quelques blogues qui existent sur internet. C’est facile de tomber dans la surconsommation. Mais une fois que l’on est dans ce mode de pensée là, je ne considère pas que l’on fait beaucoup de sacrifices», précise Jean-Sébastien Pilotte.
Il ajoute qu’il voyage beaucoup avec sa conjointe, qu’ils vont souvent au restaurant.
«Mais nous avons réduit toutes les dépenses qui à nos yeux sont inutiles comme d’avoir une auto neuve, une grosse maison "trophée", d’avoir le câble ou le forfait internet sur notre téléphone. Tout ça pour nous c’est superflu. Nous investissons vraiment notre argent sur des choses qui nous procurent vraiment du bonheur au lieu de tout ce qui nous est "poussé dans le fond de la gorge" par le marketing.»
Le futur retraité tient un blogue où il détaille les meilleures façons d’épargner et d’être libre financièrement.

Il précise par ailleurs que les montants à mettre de côté pour vivre à la retraite dès 40 ans ne sont pas aussi importants que les gens le pensent.
Selon lui, les banquiers donnent souvent des montants qui semblent des «montagnes» pour les épargnants, car ils se basent sur les revenus des ménages et non sur les dépenses.
«Le montant est vraiment moindre lorsque l’on fait les calculs. Pas besoin d’avoir un million de dollars de côté pour cela», dit-il.