Elisabeth Rioux vient d’avoir 20 ans, et pourtant, elle est déjà entrepreneure et ses produits se vendent partout dans le monde.
La jeune Québécoise s’est lancée sur le site de photos Instagram, il y a quelques années, et son succès a été tel qu’il y a maintenant près de 500 000 personnes (70% de filles) qui suivent son compte et qui attendent ses nouveaux clichés.
«Au début, c'était des "posts " en tout genre, avec du "fashion ", des trucs comme ça et un moment donné je suis devenu plus fitness et j'ai commencé à faire des photos en maillot de bain», a-t-elle expliqué, mardi, lors de son passage à «Denis Lévesque», à LCN.
Elle s’est alliée à une amie et leurs popularités respectives se sont nourries mutuellement. À un point tel qu’elle a commencé à être approchée par des compagnies qui voulaient se servir de sa popularité pour faire la promotion de certains produits.
Et puisqu’elle a la fibre de l’entrepreneuriat, ainsi que la passion des maillots de bain, elle possède maintenant une compagnie de vente de bikinis, appelée Hoaka Swimwear, dont le succès a été instantané et va toujours en grandissant.
Des bikinis qu’elle dessine elle-même, de surcroit, à force de ne jamais être vraiment satisfaite de ceux qu’elle achetait. Après en avoir dessiné quelques-uns, elle les a fait fabriquer en Chine.
«Ils font exactement ce que tu veux, a-t-elle indiqué. Le préjugé qui veut qu'en Chine, ce n'est pas de la qualité, ce n'est pas vrai. On ne paie pas un dollar par maillot de bain. C'est souvent un préjugé que les gens ont et c'est plate pour nous. Les maillots sont vraiment de qualité.»
Une fois ses premiers maillots produits, elle les a mis en vente sur internet. Ils ont tous été vendus en une seule journée. Sa famille étant très portée sur l’entrepreneuriat, elle a pu bénéficier d’excellents conseils de sa grand-mère et de son père pour faire avancer son projet.
Aujourd’hui, ses maillots sont vendus à différents endroits dans le monde, que ce soit aux États-Unis, en Australie ou même en Afrique du Sud. Et ça ne fait que commencer.
«On est trois ou quatre filles qui répondent aux courriels et ça ne fournit pas», a-t-elle révélé, ajoutant qu’elle est maintenant à la recherche d’un entrepôt et de bureaux plus grands.
La jeune femme fait également sa part pour diffuser une image plus saine du corps de la femme à travers son entreprise et le compte Instragram de celle-ci.
«On publie des filles de toutes les grosseurs, parce que premièrement, toutes les grosseurs, c'est beau, a-t-elle tenu à souligner. Sur les sites de maillots de bain, on met toujours la fille mince avec le corps parfait, le visage parfait, mais ce n'est pas ça, la réalité. Nous on veut montrer la réalité parce qu'on veut aider les filles à se sentir bien.»
À vrai dire, Elisabeth Rioux mène une vie qui ferait rêver bien des jeunes femmes de son âge. Sa passion la rend riche, elle voyage comme jamais et elle a trouvé l’amour à Monaco. Rien que ça. Mais elle n’oublie pas d’où elle vient.
«Je suis vraiment reconnaissante de ces personnes-là qui m’encouragent beaucoup sur les médias sociaux», a-t-elle tenu à mentionner.
«Honnêtement, je ne serais rien sans les gens qui me suivent sur Instagram.»
Voyez son entrevue complète à «Denis Lévesque» dans la vidéo ci-dessus.