L'attentat de dimanche au Centre culturel islamique de Québec a déclenché une vague de sympathie, mais aussi un déferlement de commentaires racistes.
Le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence a en effet vu le nombre de dénonciations exploser depuis les 48 dernières heures.
Alors qu’il y en avait eu une trentaine en huit mois, le Centre en a reçu 20 nouvelles.
Treize de ces dénonciations de radicalisation concernent des cas d’islamophobie, trois d’extrême droite et trois cas ont dû être transférés à un service de police.
«Pour nous c’est énorme. Ça prouve qu’il y a vraiment un ras-le-bol de la population», fait savoir le directeur du Centre, Herman Okomba-Deparice.
«Les gens veulent dénoncer ces types de comportements.»