Mariloup Wolfe a participé à la Descente Saint-Denis le 21 janvier dernier en compagnie de ses deux garçons et de son grand frère, Sébastien.
Ensemble, ils ont décroché la troisième place dans la catégorie familiale de cette course de boîtes à savon organisée dans le cadre des Hivernales et des célébrations du 375e de la ville, en plus de s’amuser comme larrons en foire!
Mariloup, qu’est-ce qui a motivé ton inscription à la Descente Saint-Denis?
En fait, Sébastien chérissait le rêve de participer à une course de boîtes à savon depuis qu’il est jeune. Un jour, il m’a simplement appris qu’il nous avait inscrits à l’événement! C’est lui qui a construit le véhicule et qui l’a conduit durant la course.
Quels étaient ton rôle et celui de tes enfants?
À une certaine étape du parcours, mes garçons et moi devions chausser des raquettes et ramasser des rondins, qu’on déposait ensuite dans un seau afin de faire lever une barrière.
Tes enfants t’ont-ils questionnée à propos de la course?
Manoé a six ans et demi et Miro en a cinq, alors je ne crois pas qu’ils étaient tout à fait conscients de tout ce que la course impliquait. Ils étaient surtout excités!
Quel genre de relation entretenez-vous, ton frère et toi?
Nous sommes très, très proches, surtout depuis que je suis revenue à Montréal. Quand j’habitais dans les Laurentides, je voyais ma famille moins souvent, mais là, je me suis rapprochée d’elle. Sébastien est aussi très proche de mes enfants. Il arrête parfois à la maison en finissant de travailler ou il vient souper.
Étiez-vous aussi proches l’un de l’autre quand vous étiez plus jeunes?
Non. Comme il est de six ans mon aîné, nous n’étions pas particulièrement proches. Nous n’avions pas les mêmes goûts. Il a par contre toujours été très protecteur. De plus, nous avons beaucoup voyagé en famille.
À quels endroits?
Nous sommes notamment allés en Grèce lorsque j’avais sept ans et au Maroc quand j’en avais neuf. Nous sommes aussi allés en Guadeloupe à plusieurs reprises, et mes parents avaient l’habitude de louer une maison dans le Maine. Sébastien et moi, nous jouions beaucoup ensemble et mes souvenirs familiaux sont justement liés à ces voyages, car nous passions du bon temps en famille. Ce sont aussi ces escapades qui m’ont donné le goût de voyager à mon tour.
Si tes parents t’ont transmis leur amour des voyages, peut-on conclure que ton père, qui possède une grande collection de films, t’a aussi transmis sa passion pour le cinéma?
C’est clair que ça vient de lui! Mon père était passionné par les grands classiques du cinéma. Il m’emmenait même au Festival des films du monde! Il faisait aussi de la photographie, et nous avions une chambre noire à la maison.
Ce n’est quand même pas banal...
Non. D’ailleurs, pendant des années, mon frère a fait partie d’une agence de casting. Il a fait de la figuration, notamment pour «Les filles de Caleb». Il campait un des élèves de la classe d’Émilie Bordeleau ( jouée par Marina Orsini). Mes parents étaient aussi amis avec différentes personnes qui travaillaient pour le cinéma, alors Sébastien et moi baignions déjà dans cet univers quand nous étions plus jeunes.
Tu m’as confié plus tôt que ton frère et toi aviez été colocataires. C’était à quel moment?
Nous étions de jeunes adultes, et ç’a duré environ deux ans. J’étais étudiante, et je crois que de son côté Sébastien travaillait déjà comme graphiste. Disons que durant cette période, nous avons eu notre lot de chicanes de colocataires! (sourire)
Que s’est-il passé par la suite?
Chacun a fait sa vie. Alors depuis que je suis revenue à Montréal, nous renouons nos liens, en quelque sorte. J’adore la fille de Sébastien, Zoé, qui a 13 ans. Mon frère et moi habitons vraiment à cinq minutes l’un de l’autre. C’est le quartier où j’ai habité jusqu’à 22 ou 23 ans et que je retrouve aujourd’hui. Sébastien vit toujours au rez-de-chaussée de la maison familiale, qui est en fait un duplex, tandis que mon père habite au deuxième. Ça fait environ un an que je suis de retour à Montréal, mais j’ai emménagé dans ma nouvelle maison le 30 septembre.
Quand j’ai déménagé, Sébastien est la personne qui m’a le plus aidée. Il m’a aidée à m’organiser et à défaire mes boîtes. Il a été très présent. Une chance qu’il était là!
Comment comparerais-tu vos personnalités?
Elles sont assez opposées. Je suis plutôt calme et sérieuse. Sébastien est un peu plus hyperactif et en mode création. Il a une personnalité plus artistique que la mienne. Il ressemble davantage à ma mère, alors que moi, j’ai un esprit plus logique, analytique et rationnel, comme mon père.
« Je suis l’oncle cool!» - Sébastien
«Ç’a été extraordinaire! J’ai envie de remonter la pente pour revivre l’expérience», a lancé Sébastien après avoir pris part à la Descente Saint-Denis. Il était non seulement très fier de la performance de son bolide, mais aussi très heureux de passer du bon temps avec sa sœur et ses neveux, Manoé et Miro. «Pour eux, je suis l’oncle cool! (sourire) J’ai une collection d’objets à l’effigie de «Star Wars», que je leur refile petit à petit.»
Tout le long de la confection de sa boîte à savon, il a été en contact avec sa soeur. «Elle m’a donné des idées pour le look, on a vraiment tripé! Parce que, oui, c’est d’abord et avant tout un trip qu’on s’est offert avec cette course. Mariloup et moi sommes vraiment très proches l’un de l’autre.»
Sébastien Wolfe est graphiste, peintre et sculpteur, et il a également lancé une entreprise de soupes santé il y a deux ans.
Dès avril, on retrouvera Mariloup Wolfe dans la série «Sur-Vie», qui sera diffusée à Séries+.