Le nouveau «Familiprix santé» de Cowansville a retiré de ses tablettes tous les produits qui n'ont pas de lien avec la santé: par exemple, les revues ont disparu au profit de livres de santé. Près des caisses, les chocolats et les croustilles ont été retirés, de même que les billets de loterie.
«De plus en plus on parle de santé, d'alimentation, d'obésité. Le but, ce n'est pas d'être moralisateur ou de dire aux gens quoi manger, mais il faut que ça fasse un sens avec notre rôle de professionnel de la santé», explique François Marziali, le copropriétaire du Familiprix de Cowansville.
On mise sur une offre de services bonifiée. Les clients peuvent en tout temps se référer à un guide santé ou prendre un rendez-vous avec un professionnel.
«Une infirmière, une nutritionniste, potentiellement une inhalothérapeute, et je regarde même avec une audioprothésiste. On a un espace dédié pour ça», ajoute le pharmacien propriétaire.
La bannière Familiprix souhaite prendre davantage de place au sein du système de santé québécois. Ce sont 80% des revenus qui proviennent de la vente des médicaments alors que les produits commerciaux, dont le maquillage et la malbouffe représentent 20%.
Si le projet-pilote est concluant, les 355 succursales à travers le Québec vont adopter le modèle d'affaires au cours des prochaines années.