Dans la foulée des révélations de «J.E.» concernant la sécurité à l’aéroport Montréal-Trudeau, un ancien employé dit avoir quitté son travail, car il était préoccupé par les signes de radicalisation chez certains de ses collègues.
Cet ex-agent de service aux passagers, qui ne souhaite pas être identifié, a contacté TVA Nouvelles après la diffusion de notre reportage, mardi soir. Il soutient être inquiet par le comportement d’un groupe d’employés qui travaillent près des avions, en tant bagagistes et agents de rampe.
«Ils étaient 5 ou 6 personnes, dit-il. Et parmi ces personnes-là, il y a des femmes. Certains ne sont pas juste sympathiques aux idées de Daesh. Ils sont même très sympathiques. Et moi, ça m’a inquiété. Je ne voulais plus travailler à l’aéroport.»

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Ces gens travaillaient pour une compagnie qui œuvre sur le tarmac et que nous avons choisi de ne pas identifier.
«Rejoindre l’État islamique, c’est un rêve pour certains d’entre eux, ajoute l’homme qui nous a contactés. C’est un but. Et le fait de travailler à l’aéroport, ça les informe sur la façon de procéder.»

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Cet ex-employé a travaillé pendant quelques mois pour la compagnie en question avant de démissionner en décembre 2016.
«N’importe qui peut travailler là, martèle-t-il. Ça prend une formation de 2 semaines. (La compagnie) leur montre comment installer un bridge... le pont d’embarquement quand tu prends l’avion. Quand tu leur apprends à faire ça, tu leur donnes accès à tout.»

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Ces propos font écho aux informations mises au jour par «J.E.» voulant que certains employés de l’aéroport présentant des signes de radicalisation aient eu accès aux pistes de l’aéroport. L’un d’entre eux a même été muté loin des pistes à cause des risques qu'il présentait.