Plusieurs dizaines de citoyens en colère ont manifesté, devant le siège social de Bombardier à Montréal, contre les hausses de rémunération accordées à des hauts dirigeants de Bombardier.
À la suite du tollé provoqué par l’annonce de ces hausses salariales de 48%, la manifestation contre cette opulente rémunération invitait les citoyens à faire connaître leur indignation de manière pacifique.
«Cet évènement a été créé sur un coup de tête après m’être étouffée avec mon café en lisant les journaux. C’est une initiative citoyenne et ce n’est pas lié à aucun parti politique», a précisé Myriam Verreault, l’une des organisatrices, sur l’évènement Facebook.
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. Sur cette photo: Manon Massé, députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques pour Québec solidaire DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
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Dario Ayala / Agence QMIDes manifestants lors d'une protestation contre l'augmentation des salaires des exécutifs chez Bombardier, à Montréal, dimanche le 2 avril 2017. DARIO AYALA/AGENCE QMI
Les mots qui sont revenus le plus souvent : honte et scandale. Les citoyens présents ne cachaient pas leur colère.
«J’ai l’impression qu’on se fout de notre gueule.»
«Je suis convaincu que Joseph-Armand Bombardier serait pas très heureux avec ce qui se passe.»
«Ils devraient remettre cet argent là à des organismes communautaires.»
«Tous les québécois étaient fiers de Bombardier, mais avec ce qui se passe, je pense que les dirigeants de cette entreprise là sont moins attachés à Bombardier que les québécois eux-mêmes».
En soirée dimanche, le PDG de la compagnie, Alain Bellemare, a annoncé que la «rémunération totale prévue pour 2016 sera reportée à 2020 pour les six membres de la haute direction visés».
Rappelons que les Québécois étaient presque unanimement contre la décision de Bombardier de distribuer ces généreux bonus. À tel point qu’ils regrettent le 1,3 milliard versé en subventions par le gouvernement Couillard.
Une écrasante majorité (93%) se disait contre la décision de Bombardier de gonfler de 48% la rémunération de ses hauts dirigeants, malgré les milliers de mises à pied et l’octroi d’importantes aides gouvernementales.
Cette décision est aussi devenue une crise politique. Une motion devait être déposée mardi à Québec, par le Parti québécois et une pétition circule demandant aux autres dirigeants d’agir comme Pierre Beaudoin et de refuser leur hausse de salaires.
Pour Alain Therrien, porte-parole du parti québécois en matière d'économie «les 1,3G$ qui ont mis sur la table (le gouvernement) ça représente à peu près 320$ par contribuable québécois, si on ajoute les investissements de la Caisse de dépôt on monte à 700$ par québécois».
Simon Jolin-Barrette député de CAQ évoque la stratégie de son parti dans cette affaire« nous on va demander à Philippe Couillard de revoir l’entente et de s’assurer d’avoir un plancher d’emploi, ça prend des garanties mais ça été mal négocié par Philippe Couillard»