La mère d'un élève de l'école la Fourmilière dans le secteur Charlesbourg dénonce l'intimidation dont son fils serait victime et déplore l'inaction des professeurs et de la direction.
«Je trouve pas ça trippant qu’ils s'attaquent juste à moi!», explique cet élève de 4e année de l'école la Fourmilière, qui serait victime d'intimidation.
Depuis la maternelle, les insultes et les coups font partie de son quotidien. «Ils me crient des bêtises. Ils m'entourent et commencent à me battre.»
Sa mère est désespérée : «Un parent a des limites après avoir appelé à l'école et à la commission scolaire!»
Son fils rentre à la maison en pleurs et les attaques seraient même allées jusqu'à la commotion cérébrale.
C'est un jeune très actif, qui aime taquiner les autres selon la mère.
«Il a des défauts, mais il n'y a pas un enfant qui mérite de se faire donner des coups et traiter de tous les noms.»
Selon l'éducatrice spécialisée et auteure Nancy Doyon, le personnel des écoles manque parfois d'outils pour travailler auprès de la victime et aussi auprès des intimidateurs.
«Je constate que dans la plupart des écoles le travail est fait sur du court terme. On agit sur la situation qui vient de se passer et après on passe à autre chose. Or, ça prend un plan d'action beaucoup plus global quand il y a une situation d'intimidation récurrente. Il faut travailler sur long terme. Il faut avoir davantage de moyens de surveillance et il faut aider les intimidateurs, il faut comprendre pourquoi ils font ça.»
De son côté, la commission scolaire se dit préoccupée par ce cas. Elle soutient que des actions sont entreprises et qu'il existe aussi d'autres ressources pour les parents, comme le protecteur de l'élève.
La situation se retourne contre le garçon qui a tenté de se défendre de ses intimidateurs.
Sa mère se sent impuissante et réfléchit à un changement d'école.